Melissa MelInkBerry

Melissa a fait son apprentissage en salon en 2016 en commençant par la machine. Mais s'est rapidement mise en quête d’une autre dimension de la discipline, d’un rapport plus direct entre l’outil et la peau.

Fascinée par les techniques ancestrales et l’aspect artisanal que l’on retrouve au Japon, en Thaïlande ou encore en Polynésie, c’est en puisant aux racines de la discipline que j’ai trouvé ma voie, celle du handpoke. Melissa tatoue exclusivement de cette manière depuis 2020.

Le handpoke n’est pas une discipline nouvelle. On ne travaille à la machine que depuis la fin du 19ème siècle, pourtant nous pratiquons la modification corporelle depuis toujours.

Pour Melissa le plaisir de travailler à la main est incommensurable et représente non seulement une liberté, mais un véritable rituel. Elle est toujours fascinée par ce que l’on peut accomplir avec un outil dans sa forme la plus basique. L’application point par point de l’encre dans la peau est certes un peu plus lente qu’avec une machine mais elle offre une expérience, une esthétique et un ressenti absolument unique.

Le handpoke est aussi moins traumatique pour la peau puisque l’on opère moins depassages qu’avec une machine (3000 pénétrations par minutes donc 50 piqués parseconde). De fait, la cicatrisation est elle aussi plus douce et plus rapide. Il y a aussi moins de sang durant le processus.

Techniquement Melissa manie à la main la vitesse, la profondeur et l’angle de pénétration de l’aiguille en fonction de l'effet qu'elle veux produire. Les seules limites de cette technique sont finalement celles que l’on se met soi-même, et souvent se sont plutôt des questions d'affinités esthétiques… chacun son style :)